l'aliènation à la maladie

Que faire, que dire?...

Rien où si peu de chose.

La maladie s'est installée doucement, insidieusement, ravageant de ses sillons les êtres humains dans leur quotidien.

Que ce soit celui qui souffre, où celui ou ceux qui l'accompagnent, personne n'en sort indemne. Chacun subit de son côté, parfois en silence, parfois dans la colère et l'indignation du "pourquoi moi?".

Et les jours passent, et même si on s'en défend, conscient de devoir vivre comme tout le monde, la maladie prend le dessus jusqu'à nous étouffer; lui, par la souffrance, moi par l'abnégation de mon être car tout tourne autour de sa personne.

Les excès de colère s'enchaînent contre tout et rien! Tout est prétexte à explosion: d'une porte mal fermée à un volet resté ouvert lors des grands froids, au papier qu'il a soigneusement rangé, perdue inévitablement par ma personne. Tempête, explosion d'un instant qui ne font que renforcer le malaise: mon malaise.

J'ai beau lutter, positiver, les heures partagées ne sont qu'inquiétude.

cette nuit encore....

Il remue, gigote, me réveille à plusieurs reprises. Je l'interroge dans un demi-sommeil et il m'explique qu'il souffre de crampes! Finalement, il se lève et revient! il fait probablement une gastro§ Je me lève, recherche dans la pharmacie le médicament qui l'apaisera